CES TROIS CHOSES QUI MÈNENT LE
MONDE
Juin 2025
Il y a trois choses qui mènent le monde : l’argent, le sexe et le pouvoir. Même si on ne le souhaite pas, c’est une réalité universelle. En effet, mes congénères ont souvent tendance à me déprimer par leurs actions ou leur attitude.
L’argent
Des individus sont prêts à tout faire pour en obtenir, de plus en plus, même en fraudant des proches ou des personnes qui leur font confiance. L’appât du gain semble irrésistible pour certains. On dit souvent : « Quand il y a de l’homme, il y a de l’hommerie ». Tous les moyens sont bons pour escroquer les gens : revendeurs de billets, fraudes bancaires, fraudes « grands-parents », fraudes par les médias sociaux, etc.
Le sexe
À la base, les gens sont voyeurs. Pour s’assurer du succès d’un film, celui-ci doit comporter des scènes de nudité ou des scènes torrides. Il y a toujours de l’argent à faire avec le sexe : on n’a qu’à penser aux nombreux réseaux de prostitution, parfois juvéniles, où de pauvres filles sont carrément exploitées. Les sites Internet de pornographie, quant à eux, font des affaires d’or et que dire des clubs échangistes …?
Le pouvoir
Il peut être très grisant d’avoir le sort de quelqu’un entre les mains. D’ailleurs, j’ai traité de ce sujet dans mon texte « La soif du pouvoir » diffusé dans ce blogue, en septembre 2019 et que je vous invite à relire. J’ajouterais seulement ceci : Gare à ceux et celles qui vont leur faire ombrage, volontairement ou non.
Je pense que nous devrions nous détourner de ces trois éléments pour en revenir aux valeurs humaines comme le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité, la fraternité et l'empathie envers les autres êtres humains.
Je vous souhaite un bel été. On se retrouve en septembre prochain.
LES SECTES
Mai 2025
Quand on parle de sectes, on se demande les raisons pour lesquelles des personnes intelligentes, occupant des emplois souvent supérieurs, puissent se laisser embarquer dans une secte. Toutefois, ce n’est pas une question d’intelligence et il faut éviter de les juger trop sévèrement, car il est difficile de jauger la souffrance intérieure des autres.
Elles sont parfois dans un moment pénible de leur vie et sont vulnérables, tant physiquement que psychologiquement. Il faut dire que les gourous de ces sectes sont de grands manipulateurs qui peuvent s’avérer fortement convaincants.
Certains adeptes sont tellement convaincus qu’en plus de l’argent, ils sont prêts à y laisser leur santé et leur vie; les suicides collectifs sont monnaies courantes dans ce type d’organisations. L’espoir d’une vie meilleure et la disparition de leurs problèmes constituent une importante source de motivation : une nouvelle planète, une étoile, des extra-terrestres, un mode de vie plus sain et traditionnel excluant les progrès de la société moderne, etc.
Un point commun à toutes les sectes est que les membres sont utilisés et exploités, même parfois des enfants. Généralement, ils subissent tous un lavage de cerveau.
Chaque secte a ses propres préceptes, même s’ils risquent de mettre la vie en danger. Le refus de bénéficier des avancées de la médecine en est un, fort malheureux, j’en conviens.
Heureusement, certaines personnes ouvrent les yeux et réussissent à s’en sortir, non sans blessures physiques ou psychologiques.
Un jour, j’ai rencontré Gabrielle Lavallée au Salon de livre de Québec. On se souvient de son histoire : elle a fui la secte de Roch Thériault, dit Moïse, en août 1989, après que celui-ci lui eut amputé le bras droit. Aujourd’hui, c’est une femme lumineuse qui donne des conférences aux jeunes pour leur parler d’estime de soi, sans cacher sa foi. Un bel exemple de quelqu’un qui a réussi à s’en sortir.
ACCROS AUX TECHNOLOGIES
Avril 2025
Moi qui suis vieux, j’ai vécu à une époque, pas si lointaine, où les ordinateurs, les téléphones cellulaires, les médias sociaux et Internet n’existaient pas.
Il y a eu des bonds spectaculaires, au plan des technologies, au cours des dernières décennies. L’évolution est tellement rapide qu’on a parfois de la difficulté à suivre.
J’admire l’aisance des jeunes personnes, nées avec toutes ces technologies. À un très bas âge, elles réalisent déjà des choses étonnantes et se débrouillent très bien. À 6 ou 7 ans, il n’est pas rare de voir qu’elles possèdent leurs propres téléphones cellulaires.
Cependant, il y a un effet pervers à tout ça :
- · Le téléphone cellulaire semble, dans certains cas, être une extension de leur corps;
- · une exposition à des contenus inappropriés, dans Internet, pour des gens de cet âge;
- · un état de cyberdépendance;
- · des fréquentions majoritairement virtuelles.
Les jeunes se demandent comment les générations précédentes ont réussi à vivre sans toutes ces technologies. Ma réponse est que nous vivions très bien, peut-être mieux qu’aujourd’hui, car on ne peut pas souffrir de ce qu’on ne connaît pas.
Les technologies, quoique pratiques, ne demeurent que des outils que nous ne devons surtout pas considérer comme essentiels à la vie.
Mars 2025
J’ai découvert, il y a quelques années, cette méthode lors d’une de mes formations en Reiki. À mon tour de vous la faire découvrir :
Qu’est-ce que l’Ho’oponopono?
En fait, selon les principes de l’Ho’oponopono, chacun est responsable
de sa vie, donc de sa paix
intérieure et de ses actions, et, comme créateur de ce qui lui arrive, il est complètement inutile de vouloir
changer les autres ou les situations, ou jouer à la victime. Si cet étrange mot
hawaïen signifie « recréer l’ordre universel », une précision est nécessaire.
L’universel se trouve à l’intérieur de soi.
L’essentiel de la méthode Ho’oponopono, d’origine Hawaïenne, tient dans une simple formule:
- I’m sorry (Je suis désolé)
- Forgive me (Pardonne-moi)
- I thank you (Je te remercie)
- I
love you (Je t’aime)
Devant un conflit, une émotion intense, une situation difficile ou une pensée négative, nous sommes autonomes et responsables. En récitant la formule, nous apprenons à lâcher prise, à prendre une certaine distance face à ce qui nous arrive et à modérer nos attentes. En aucun cas, cette méthode n’incite à l’inaction ou à la victimisation. Elle encourage plutôt une meilleure écoute intérieure, ce qui se passe quand on est confronté à une perturbation, au lieu de se lancer sans réfléchir dans des accusations, des récriminations ou des actions néfastes.
Je vous partage la chanson Ho’oponopono. Laissez-vous imprégner et bercer par cette musique qui inspire la paix. Bonne écoute!
https://www.youtube.com/watch?v=ac5SGwRPv0o
LA HONTE
Février 2025
J’ai mentionné, à de nombreuses reprises, dans ce blogue, que l’acception de notre nouvelle condition, après avoir subi un AVC, est un très long processus. Ce n’est pas facile de passer, du jour au lendemain, de pleinement autonome à totalement dépendant.
Toutes sortes de pensées nous envahissent, généralement négatives. Nous évaluons davantage les pertes qu’ont provoquées l’AVC que les capacités qui nous restent.
En 2015, ma physiothérapeute, au centre de réadaptation, m’a suggéré, à plusieurs reprises, de sortir du centre, pour me changer les idées. Par exemple, d’aller prendre un café au centre commercial, situé juste en face. Je n’y suis jamais allé, car j’avais tellement peur de rencontrer quelqu’un que je connais… un certain sentiment de honte et l’humiliation de me voir ainsi diminué. J’avais besoin de réfléchir longuement, de faire le point, pour finir par accepter la situation, avant de participer à des rencontres sociales.
Avec le recul, j’affirme qu’il n’y a aucune raison d’avoir honte de sa condition, car un AVC n’est qu’un accident comme les autres (sérieux cependant, car il y a beaucoup de répercussions).
L’important est de se respecter soi-même et de respecter les autres dans leur rythme, car nous ne cheminons pas tous à la même vitesse.
Janvier 2025
Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2025 : une santé de fer et la réalisation de tous vos désirs.
Je me suis toujours demandé pourquoi nous prenions des résolutions avec la venue du nouvel An, puisqu’elles sont rarement tenues, peu importe les raisons : arrêt du tabagisme, perte de poids, remise en forme, etc.
Généralement, les gens les laissent tomber en moins de trois mois. Quand je m’entraînais en salle, il y avait foule après les fêtes et déjà, à la Saint-Valentin, près de la moitié des nouveaux membres avaient abandonné et à Pâques, la totalité ou presque. La fréquentation du centre de conditionnement physique était alors revenue à la normale. J’ai été membre de ce centre pendant quarante ans et le même phénomène se produisait d’année en année.
La même chose arrive pour les diètes amaigrissantes. Après quelques semaines, les gens retombent dans leurs mauvaises habitudes alimentaires et conservent leur surplus de poids, en attendant le prochain jour de l’An.
À mon avis, il faut être prêt psychologiquement à effectuer des changements et ne pas utiliser le nouvel An, même s’il représente une période de renouveau, comme prétexte pour le faire. Chaque individu doit cheminer à son rythme. Ceci s’applique à toutes les sphères de la vie.
Les souhaits de Bonne Année, malgré qu’ils fassent partie de la tradition et constituent un signe de politesse, s’avèrent inutiles. Généralement, nous ne souhaitons pas de malheur aux autres, mais est-ce que de leur souhaiter une bonne santé les protègera de la maladie?
Pour ma part, j’évite de prendre des résolutions, car je trouve l’exercice plutôt futile.
MANGER SAINEMENT
Décembre 2024
Comme je l’ai déjà expliqué dans ce blogue, j’ai fait, il y a plusieurs années, des études en naturopathie qui comprenaient de nombreux cours de nutrition.
Il existe plusieurs courants, régimes ou programmes alimentaires (Montignac, Weight Watchers, Kéto, etc.) dont certains visent la perte de poids, d’autres le rétablissement de l’homéostasie du corps. Le végétarisme est, selon la plupart des praticiens en médecine douce, la seule façon de maintenir sa santé. Je n’ai jamais eu peur de goûter des choses et je dois dire que la nourriture végétarienne est savoureuse et goûteuse. Je l’ai moi-même expérimenté, pendant un certain temps. Cependant, je ne crois pas qu’être végétarien soit l’unique manière de vivre et de manger sainement.
Je sais qu’il faut réduire notre consommation de viandes et d’aliments ultra-transformés, mais je pense aussi que l’alimentation carnée possède ses vertus, notamment en ce qui concerne les vitamines nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Plusieurs programmes alimentaires demeurent déséquilibrés, causent des carences et ne peuvent être suivis pendant de très longues périodes.
En nous présentant des documentaires sur les mauvaises conditions d’élevage et d’abattage des animaux qui visent à nous dégoûter de la viande, les adeptes du végétarisme souhaitent nous y amener.
Étant un partisan de l’équilibre en tout, je pense que nous pouvons manger sainement et rester en bonne santé, peu importe le types d’alimentation que nous choisirons. Éviter les abus et diversifier son alimentation constituent la clé du succès.
Je vous souhaite de bien belles fêtes!
L’APRÈS COVID-19
Novembre 2024
La pandémie de COVID-19 a représenté une lourde épreuve pour pratiquement tout le monde, partout sur la planète. La peur s’est installée, les mesures sanitaires ont été mises en place et la socialisation a particulièrement diminué, pour en venir à disparaître presque totalement.
Les gens n’osaient même plus s’assoir à côté d’inconnus, encore moins leur parler. De plus, le port obligatoire du masque cachait la moitié du visage dont la bouche qui, normalement, en dit long sur l’humeur et l’attitude de la personne.
Je sais qu’il ne fallait pas ignorer la COVID, comme certains complotistes, mais faire preuve d’une prudence élémentaire et raisonnable.
Avec la levée des mesures sanitaires par les gouvernements, la situation sociale est, heureusement, revenue à la normale. C’est un plaisir de discuter, à nouveau, avec de purs inconnus, rencontrés au hasard dans la salle d’attente du médecin, dans le transport en commun, dans un parc, dans un centre commercial ou ailleurs. Même si les conversations sont parfois banales, nous demeurons des êtres grégaires pour qui les interactions sociales sont importantes.
Cependant, la COVID-19 n’est pas complètement éradiquée et nous devons continuer à être prudents.
Octobre 2024
La jalousie est un sentiment normal quand il est bien dosé. Par contre, il devient problématique lorsqu’il est maladif : contrôler les agissements, les déplacements et les fréquentations de sa conjointe; la peur d’être trompé; l’envie démesurée de la vie ou du physique des autres, etc.
Malheureusement, c’est un trait de caractère plus fréquent chez les hommes. Certains vont même jusqu’à tuer leurs propres enfants ou à se suicider, parce qu’ils n’acceptent pas que leur conjointe se soit remise en couple avec quelqu’un d’autre et ce, pour lui faire mal et pour qu’elle se sente coupable.
Je vous raconte une situation qui s’est produite alors que je fréquentais le CEGEP. Deux très grandes amies étaient toujours ensemble : dans les cours, lors des travaux d’équipe, pendant leurs loisirs, leurs repas et leurs temps libres. D’ailleurs, elles travaillaient dans le même magasin à rayons, les fins de semaine. Un jour, l’une des deux a bénéficié d’une promotion au magasin. Leur amitié s’est alors brutalement terminée en raison de la jalousie. À partir de ce moment, on ne les a jamais plus vues ensemble.
La jalousie peut aussi servir de motivation pour se dépasser et s’améliorer. Avant de terminer une relation ou de commettre l’irréparable, il faut prendre le temps d’y réfléchir. En fait, tous les chagrins finissent par s’atténuer.
Septembre 2024
Tel que promis en mars dernier, voici mon opinion à propos des CHSLD. Comme certaines personnes le savent, ma mère vit dans un de ces établissements, depuis juillet 2022. Les CHSLD ont toujours eu une mauvaise réputation, bien méritée, je dois le dire, surtout depuis que je suis davantage présent dans ce type de milieu de vie.
Dans les années ’80, mon grand-père paternel a fini ses jours en CHSLD qu’on appelait, à l’époque, « hôpitaux pour malades chroniques ». Est-ce que j’ai constaté les moindres changements positifs depuis les quarante dernières années? Évidemment non, surtout depuis que nous sommes lourdement affectés par la pénurie de personnel. Toutefois, je ressens un profond malaise quant aux solutions adoptées par le gouvernement pour pallier à cette situation. Comme nous sommes habitués à niveler par le bas et à nous contenter de peu, je pense que les formations accélérées auront un effet certainement négatif sur la qualité des soins, à plus ou moins long terme, mais la plupart des gens n’y verront rien d’anormal, puisqu’ils ne sont pas directement concernés. De plus, je n’ai absolument rien contre l’embauche internationale dans la mesure où les personnes immigrantes s’intègrent parfaitement à notre société et adoptent nos méthodes de soins et nos normes sanitaires. S’occuper des gens vulnérables demeure une vocation, mais malheureusement, certaines personnes ne pratiquent ce métier que pour l’argent et l’obligation de gagner leur vie.
Les maisons des aînés changeront-elles quelque chose dans la rétention du personnel? Est-ce que ce sera plus intéressant, pour les préposés aux bénéficiaires, de ramasser de l’urine, des excréments ou des vomissures dans un bel endroit plutôt que dans un lieu vétuste? Quant aux aînés, verront-ils la différence d’être maltraités dans un bel endroit plutôt que dans un lieu vétuste?
En résumé, la nourriture est, la plupart du temps, infecte; les aînés sont déresponsabilisés et infantilisés; il n’y aucune stimulation physique, ni intellectuelle; il y règne une atmosphère d’hôpital plutôt que de milieu de vie : bref, je qualifierais ces établissements de mouroirs.
On peut juger une société à la façon dont elle traite ses aînés. Où nous situons-nous au Québec? Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire