Février 2024
Vous avez probablement rencontré ce type de personnes qui ont besoin, pour fonctionner, en plus de leur propre énergie, de celle des autres. Un réel drainage d’énergie. On peut les comparer aux détraqueurs, en français dans les romans mettant en vedette Harry Potter.
J’ai déjà eu à composer avec une collègue de Montréal qui était sans aucun doute une draineuse d’énergie de haut niveau. Sachant que je commençais à travailler très tôt, elle me téléphonait tous les matins pour me poser les mêmes questions, afin de vérifier probablement si mes explications changeraient d’un jour à l’autre. De plus, ses propos demeuraient sans intérêts. Après ces conversations téléphoniques avec elle, j’étais complètement épuisé, déprimé, prêt à aller me coucher. Bref, elle m’avait « volé » l’énergie dont j’avais besoin pour la journée.
Dans le même sens, les gens qui ne cessent de parler : un verbiage continuel et des propos dénués de contenu. Il s’agit probablement d’une façon de combler un certain vide et de masquer une peur du silence.
Il y a également les gens qui racontent en détails leurs problèmes de santé ou autres en citant des personnes que nous ne connaissons pas. Ces gens sont généralement plutôt pessimistes et se présentent souvent en victimes.
Finalement, les personnes qui exigent une exclusivité totale en amitié et en amour. Pas question de regarder qui que ce soit d’autre ou de lui parler. Ce comportement malsain finit par se traduire par une dépense d’énergie chez l’entourage. Ces personnes s’avèrent toxiques et il est important de s’en éloigner le plus rapidement possible.
Vous trouverez possiblement des exemples de ces draineurs d’énergie dans votre milieu. Il s’agit d’observer les gens pour en trouver facilement. Comme on dit souvent : « Ça prend toute sorte de monde pour faire un monde ». En effet, la mosaïque humaine est très diversifiée, mais on pourrait se passer de certains comportements.
LE TOURISME MÉDICAL
Janvier 2024
On connaît la situation dramatique qui sévit dans le réseau public de santé québécois : des listes d’attente pour des chirurgies considérées non urgentes qui ne cessent de s’allonger. La chirurgie esthétique entre très bien dans cette catégorie.
Le premier réflexe des gens est de se tourner vers le secteur privé, mais les coûts sont extrêmement élevés. Afin de réaliser son rêve, la solution est alors de subir des chirurgies dans un pays étranger, ce qui comporte, quand même, une part de risques.
Malgré que plusieurs pays jouissent d’une excellente réputation en matière de soins de santé, il faut être conscient que les normes sanitaires peuvent être bien différentes de celles en vigueur au Québec.
Des succès et aussi, des histoires d’horreur se sont produits dans le cadre du tourisme médical. Un prix très avantageux mérite-t-il qu’on joue avec sa santé? Des gens qui ont eu des complications, ont fait de l’infection, ont dû composer avec des prothèses mammaires éclatées ou avec une cécité précoce, suite à une chirurgie des cataractes, une chirurgie des paupières qui fait en sorte que la patiente ne peut plus fermer les yeux, etc.
D’ailleurs, ces chirurgies à l’étranger ne comportent aucune garantie.
En fait, peu de médecins québécois sont intéressés à « réparer » les dégâts de
médecins étrangers. De plus, les personnes opérées ne peuvent revoir leur
chirurgien qui s’est souvent sauvé avec l’argent. Donc, pas de suivis post-opératoires.
Il faut y songer sérieusement avant de recourir à cette solution.
J’en profite pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2024.
Décembre 2023
Ce texte fait suite à celui du mois dernier concernant l’intolérance. Je conviens qu’il y a des gens qui sont intolérants, entretiennent les préjugés et pratiquent la discrimination.
Par contre, certaines minorités aiment bien se présenter en victimes. Des gens qui s’insurgent à la moindre allusion, pas nécessairement grave. On crie facilement et rapidement au racisme alors que ce n’est pas toujours le cas, du moins au Québec, même si certains Québécois sont racistes.
Ce n’est pas parce qu’on est vieux, noir ou handicapé qu’on est au-dessus des lois. À titre d’exemple, j’écoutais une ligne ouverte dont le sujet était le métier de policier. En fait, le policier invité discutait de ses interventions, dont celle auprès d’une femme qu’il avait interceptée dans une zone scolaire, alors qu’elle roulait à plus de 90 k/h dans une zone de 30 k/h. La femme en question s’est reconnue et a téléphoné pour dire au policier qu’il l’avait arrêtée uniquement parce qu’elle avait la peau noire. Le policier a mentionné que cela n’avait rien à voir et lui a rappelé les raisons de cette interception et le danger d’un tel comportement.
La plupart des minorités ont cette tendance à la victimisation. Prenons le cas de la laïcité dans les organismes publics. La religion catholique a eu la mainmise sur à peu près tout, pendant tant d’années, au Québec, que nous ne sommes pas prêts à recommencer avec d’autres religions. De toutes façons, nous n’empêchons nullement les gens de pratiquer leur religion choisie, sauf au travail.
Les gens, en général, sont outrés de voir de telles démonstrations de brutalité envers des minorités (surtout visibles), mais, personnellement, avant de m’indigner, je préfère voir l’entièreté de l’intervention et entendre les deux versions.
Je vous souhaite une belle fête de Noël en compagnie des vôtres.
L'INTOLÉRANCE
Novembre 2023
L’intolérance découle directement de l’ignorance. Souvent, nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas, ce qui nous rend intolérant face à des individus ou à des situations.
Les enfants, en général, n’ont pas de préjugés avant d’être « contaminés » par des adultes. Les préjugés ont, parfois, la vie dure et sont souvent l’objet d’une généralisation. Même s’il y a beaucoup d’individus concernés dans ces groupes, il faut éviter de tomber dans le piège de la généralisation. Voici quelques exemples de préjugés :
Tous les Noirs sentent mauvais et sont paresseux;
· Tous les Autochtones sont des alcooliques et des drogués;
·
Tous les Italiens sont des voleurs;
·
Tous les hommes célibataires sont des
pédophiles;
·
Tous les Juifs sont des pingres;
·
Tous les fonctionnaires sont payés à ne rien
faire;
·
Tous les Musulmans sont des terroristes;
·
Tous les homosexuels se travestissent en femme;
·
Tous les bénéficiaires de l’aide sociale
travaillent au noir.
Je ne suis pas un grand admirateur de Janette Bertrand, même si c’est la deuxième fois que je la cite dans mes textes. Il ne faut pas nier qu’elle a consacré une partie de sa vie à éduquer la population, à abattre les préjugés et à rendre les gens plus tolérants face à la différence. Elle est, bien entendu, une féministe convaincue, mais, contrairement à d’autres de la même génération, elle a su s’adapter aux avancées de la société, au lieu de rester collée à ce qu’elle a connu dans sa jeunesse. Claire Lamarche poursuit également cet objectif.
Avec l’aide de médecins, de divers intervenants ou d’individus directement concernés, Janette a réussi à nous faire comprendre la réalité de certains groupes ou personnes. Il est sûr que nous ne pouvons pas approuver tous les comportements et les modes de vie, mais l’important est d’en comprendre les raisons.
Je me souviens de la première fois que j’ai été confronté, au milieu des années ’80, à une personne atteinte du VIH. À l’émission de Janette Bertrand, le médecin invité avait affirmé qu’il était impossible de contracter le VIH par des contacts sociaux normaux, comme une poignée de main ou une accolade. J’ai perçu l’émotion de la personne, en voyant ma main tendue, probablement habituée d’être traitée comme une pestiférée.
Nous avons appris les raisons pour lesquelles certaines femmes musulmanes portent le voile. Aussi, pourquoi des gens préfèrent des personnes de leur sexe. Nous avons également pu constater la réalité des personnes handicapées ou des personnes obèses. Les sujets sont nombreux et il faut éviter de juger sans savoir, tout en étant davantage tolérants.
VOYAGER SEUL
Octobre 2023
Il est certain que de voyager à deux ou en groupe est beaucoup agréable que de le faire seul. Il est, cependant, nécessaire que nous ayons les mêmes intérêts quant à la destination et aux attractions à visiter, que nos disponibilités coïncident et que les ressources financières ne posent pas de problèmes. Lorsque ces critères ne sont pas rencontrés, l’option de voyager seul s’avère envisageable.
À une certaine époque, je l’ai fait moi-même. Par contre, depuis que j’ai subi un AVC, je ne répéterais pas l’expérience pour des raisons de sécurité. Quand on se fracture un membre à l’étranger, c’est évidemment désagréable et ça gâche un voyage. Toutefois, lorsqu'on subit un AVC, c’est différent, car on est souvent trop faibles pour se mouvoir ou s’exprimer, d’autant plus que nous sommes souvent confrontés à la barrière de la langue. La personne qui nous accompagne peut alors nous aider en consentant à divers soins, en négociant avec les compagnies d’assurances, en organisant notre rapatriement au pays, etc.
Deux semaines avant de subir cet AVC, j’étais en voyage à Cuba. Même si je n’étais pas seul, je préférais tomber malade chez moi, afin que ma famille et mes amis puissent aisément venir me visiter. Cuba étant un endroit reconnu pour l’excellence de ses soins de santé, les standards sont, malgré tout, différents de ceux en vigueur au Québec.
Afin de renforcer mes propos, je vous partage l’histoire de Marc Asselin, maître de karaté, originaire de la région de Québec, qui vivait au Cambodge depuis plusieurs années et y a subi un AVC. Voici le lien vers un article du Journal de Québec, datant de 2016 : https://www.journaldequebec.com/2016/05/31/terrasse-par-un-avc-un-quebecois-champion-de-karate-est-coince-au-cambodge
S’il avait été pris en charge plus rapidement pour une réadaptation, il aurait pu retrouver davantage d’autonomie. On ne sait jamais ce qui peut nous arriver à l’étranger. Sans en faire une obsession, il faut faire preuve d’une prudence élémentaire et se payer de bonnes assurances avant le départ.
Septembre 2023
Le printemps dernier, les drag queens se sont retrouvées au centre d’une polémique pour avoir lu des contes à des enfants dans une bibliothèque publique. Tout le monde s’en est mêlé : animateurs de radio, politiciens, parents, etc.
Des parents, qui sentaient le besoin de protéger les enfants de ces vilaines drag queens, susceptibles de les pervertir et d’attendre le meilleur moment pour les agresser sexuellement, en sont venus à considérer ces personnes majoritairement comme des pédophiles. Je ne nie pas qu’il y ait des pédophiles parmi ces drag queens, mais pas plus que dans la population générale.
On sait, qu’à la base, les enfants n’ont pas de préjugés avant d’être « contaminés » par des adultes.
De tout temps, les enfants ont été fascinés par les personnages colorés. Quand j’étais moi-même un enfant, j’étais beaucoup attiré par les clowns et les mascottes. À cette époque, le clown Patof, Monsieur Bedondaine et Paillasson étaient fort populaires.
Les drag queens ne sont que les clowns de 2023. Il faut dire qu’elles ont une mauvaise réputation, car elles proviennent des bars (gais, en général), où elles tiennent des propos salaces, devant un auditoire adulte et averti. Elles adaptent, certainement, leur niveau de langage, lorsqu’elles s’adressent à des enfants.
Personnellement, je ne suis pas un grand admirateur des drag queens que je trouve vulgaires et qui caricaturent la femme, de façon éhontée. Cependant, je pense qu’elles ne représentent aucunement un danger pour les enfants.
Vivre et laisser vivre …
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