Ma vie avant...

Je suis un homme et j’avais 53 ans quand est survenu l’AVC. D’ailleurs, les médecins comprennent difficilement pourquoi un sujet si jeune, ayant une bonne hygiène de vie, ait pu faire un AVC. Les gens qui font un AVC sont habituellement septuagénaire ou plus âgés.

J’étais, depuis plus de 30 ans, employé du secteur public et j’accédais, en janvier 2013, à force de travail et avec mes compétences, à un statut de chef de service, une sorte d’éminence grise, dans le domaine de la rémunération. Je possédais mon appartement, ma voiture et je voyageais, à l’extérieur du pays, une ou deux fois par année, seul ou avec des amis. D’ailleurs, même en vivant seul, j’ai beaucoup de bons amis, sur lesquels je peux compter.

Je n’avais jamais été malade et j’étais en relative bonne santé (enfin, je le croyais). J’avais de très bonnes habitudes de vie : alimentation santé, entraînement régulier, relaxation et bilan annuel de santé avec mon médecin.

Par contre, j’étais très stressé par le travail et une part d’hérédité a probablement provoqué cet AVC. En fait, du côté de ma mère, tout le monde était affecté par des problèmes cardiaques (grands-parents, oncles et tantes).

J’envisageais, cependant, prendre ma retraite en février 2016, pour mettre fin à cette pression continuelle. Vous savez, la paie n’arrête jamais et les gens sont généralement chatouilleux avec les sous dont ils disposent pour vivre, mais le destin en a décidé autrement.

Par ailleurs, j’étais, depuis toujours, intéressé par les approches alternatives. Parallèlement à mon emploi dans le secteur public, j’ai fait une formation en naturopathie et une autre en réflexologie plantaire qui s’avéraient être mes projets de retraite. En plus, je suis maître Reiki et praticien de yoga depuis plus de 15 ans. Malgré que toutes ces approches aident à notre cheminement et à composer avec le stress, ils n’empêchent toutefois pas la maladie de faire son apparition.

Je peux cependant affirmer, sans hésiter, que nous nous plaignons souvent le ventre plein.

1 commentaire:

  1. Y'a pas d'mal à se faire du bien! C'est ce que tu as pratiqué toutes ces années mon cher ami: essayer les différentes approches, les approfondir et s'y qualifier. Tu as franchis plusieurs échelons, dans plusieurs domaines. La vie t'en a apporté un autre: un défi que tu peux relever, avec confiance et accompagnement. J'y crois...

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