Conclusion

Même si c’est loin d’être une expérience facile, il y a quand même moyen de survivre à un AVC et de mener une vie intéressante et enrichissante. Il faut garder en tête qu’un AVC n’est nul autre qu’un accident, une erreur de parcours.

L’attitude que nous adopterons fera toute la différence. Il faut savoir accepter sa nouvelle condition et ses nouvelles limites, en ne reniant cependant pas notre vie d’avant, car elle a contribué à faire de nous, ce que nous sommes.

Le processus de deuil est réel et il est nécessaire de l’affronter pour être en mesure d’avancer et de passer à autre chose. Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide psychologique, au besoin, pour nous permettre de passer au travers. Les ressources existent et il n’y a aucune honte à y avoir recours.

Le fait d’être accompagné par l’entourage fera également toute la différence. De plus, le retour à sa vie sociale et à ses activités favorites contribuera au rétablissement. En fait, il faut éviter de mettre, trop vite, une croix sur tout ce nous aimions et laisser au temps faire son œuvre.

Nous repositionnons nos priorités après un AVC et je pense, avec le recul, que l’ordre de mes priorités est maintenant le bon, car je sais dorénavant apprécier l’instant présent et les beaux moments de la vie.

Il est certain qu’un AVC chambarde toute une vie, mais je pense avoir appris beaucoup de choses sur moi-même et sur les autres par cette expérience. Considérant que nous apprenons davantage des mauvaises expériences que des bonnes, je pense sincèrement être devenu une meilleure personne à travers tout ça.

Ma vie n’a pas moins de valeur qu’auparavant, elle est seulement différente.